Voici le dix-huitième titre de la Collection "Les Plaquettes"
Format 21X15 - 42 pages intérieures -
accompagné de six illustrations d'Agnès Rainjonneau
Léo, arrêts sur images
Jean-Claude Touzeil
illustrations d'Agnès Rainjonneau
édité par la revue À L'INDEX
Collection Le Tire-Langue, 2020
12,00 €
Avec ce livre, nous feuilletons un album photo. Certaines en prise avec le réel, d'autres imaginées aussi vraies que les vraies. Après "Petits cailloux pour Gita" où Jean-Claude évoquait sa mère, c'est son père cette fois qui est l'objet de cette remontée dans le temps (pas si lointain).
Jean-Claude Touzeil
illustrations d'Agnès Rainjonneau
édité par la revue À L'INDEX
Collection Le Tire-Langue, 2020
12,00 €
Avec ce livre, nous feuilletons un album photo. Certaines en prise avec le réel, d'autres imaginées aussi vraies que les vraies. Après "Petits cailloux pour Gita" où Jean-Claude évoquait sa mère, c'est son père cette fois qui est l'objet de cette remontée dans le temps (pas si lointain).
Nous découvrons alors une chronobiologie poétique qui jalonne un siècle, traverse deux guerres et dessine, dans les mots simples et incarnés de Jean-Claude, un portrait, des attitudes, des manières d'être ancrées dans une rurale humanité. On croirait presque le voir, Léo, pédalant avec un sapin comme passager sur son porte-bagage, ou le pied sur la bêche dans le jardin. Un humour de père qui a su garder l'esprit d'enfance et qui a déteint sur le fils.
Vrai de vrai, j'aurais bien été boire un coup avec Léo...
Jean-Claude TOUZEIL :
Léo, arrêts sur images (À l’Index
éd., 2020), 46 pages, 12 euros – 11 rue du Stade – 76133 Épouville ou revue.alindex@free.fr
Le titre de ce livre pourrait paraître
énigmatique ou référencé ver l’univers cinématographique. Pourquoi pas
puisqu’il s’agit de retrouver dans un flash-back les images d’un père, Léopold,
que « le reste du monde appelait Léo ». Des images fortes remontent à
la surface d’une mémoire fidèle comme celles des épreuves subies par Léo qui
n’en a guère parlé consacrant son temps à des activités créatrices. De nombreux
poèmes de Touzeil commencent par « en ce temps-là » comme pour mettre
à distance une époque révolue avec des disparitions telles que la pêche sauvage
en rivière, la diversité biologique des semences de haricots ou la réparation
des sommiers. Si certaines images parleront plus particulièrement aux
« baby boomers » ruraux, d’autres sont plus intergénérationnelles car
elles concernant des secteurs affectifs comme la tendresse, la mélancolie ou le
retour à la nature. Ce livre est remarquablement édité et mérite que l’on s’y
attarde. Les courts poèmes de l’auteur sont accompagnés par des illustrations
colorées d’Agnès Rainjonneau.
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