dimanche 11 avril 2021

La Collection "Les Plaquettes" présente Roberto San Geroteo : "Le Havre de Grâce" suivi de "Un caillou dans la bouche

 

Voici le vingt-septième titre de la collection "Les Plaquettes". Il est accompagné de huit photo-images originales de Léo Verle

Format 21x15 "à la française" - 47 pages intérieures -


Nuit d'encre luisante des trottoirs

aux feuilles en étoile jaune, les doigts écartés

demander du feu.


La poésie est la forme

orale de l'empreinte de

l'histoire au ralenti

Ernst Herbeck

Quand Jean-Claude Tardif m'a proposé de lui passer quelque chose pour cette collection, il m'est venu très vite l'idée de lui donner enfin ces poèmes écrits au Havre à l'époque où nous nous retrouvions certains mercredi à la Sardaigne, non loin de cette terrasse où il m'avait présenté un jour Yves Barbier, mousquetaire élégant et fraternel de l'écriture, beaucoup trop tôt disparu... Et de réunir ces poèmes arrachés à la folie ordinaire (1) entre deux trains reliant la « Capitale » et cette fin du monde (2), et ces fragments d'un journal en miettes inspiré pour le coup de la tradition japonaise du haïku, notamment ceux d'Issa, transformés en français par un autre ami trop tôt disparu, Pierre Peuchmaurd, et volés au silence pendant les toutes dernières semaines passées au Havre et les tous premiers mois de retour à Paris. Période charnière où j'ai cru devoir m'arrêter d'écrire (surtout ne pas donner dans la graphomanie) tout comme entre 1996 et 1999 en quittant Charleville et las Ardennes pour le Havre de Grâce... Mais il n'en a rien été cette fois. Je n'ai pas pu ou su m'empêcher de mâcher ces lambeaux de paroles qui ont fini par s'écrire. Et en les relisant aujourd'hui, ils me disent quelque chose de ce temps, du coup encore vivant, en marge d'une certaine rouille de la mémoire, une fossilisation certaine du souvenir. Je ne serais jamais « le plus heureux des hommes » mais je me réjouirais si celle ou celui qui tombera un jour sur ces quelques pages, y trouvait, ne serait-ce qu'un instant, l'urgence de ce qui a été écrit et glissé dans une bouteille à la mer.


Paris le 22 novembre 2020

R.S.G.

Roberto San Geroteo naît en 1951 à Rennes où s'étaient exilés ses parents, républicains espagnols. Enseignant il a enseigné le Français à Valladolid et le castillan dans les Ardennes, au Havre et à Paris. Poète, il a traduit de nombreux poètes français, dont Bernard Noël, et de très nombreux hispanophones, dont Emilio Prados, José Bergamín, Antonio Gamoneda et Olvido García Valdés, notamment dans la revue Noire et Blanche (Charleville puis Le Havre, 1994-1998), et Miguel Casado (Pour un éloge de l'impossible, À l'index, collection le Tire-Langue, 2015).





La Collection "Les Plaquettes" présente Hervé Delabarre : "En Instance d'être"

 

Voici le vingt-sixième titre de la collection "Les Plaquettes". Il est accompagné de quatre encres originales de l'auteur.

Format 21x15 "à la française" - 40 pages intérieures -


 De rares objets à inventorier

cela va du gant à la dague

avec près d’un prie-Dieu

les restes d’un baiser

plus tendre à savourer

qu’une confession



Hervé Delabarre est né à Saint-Malo en 1938. Il rejoint en 1963, sur l'invitation d'André Breton, le mouvement surréaliste. Il y participera jusqu’à sa dissolution en 1969. Poète, peintre, s'il demeure aujourd'hui encore fidèle à l’esprit surréaliste dans ses choix d'écriture et de vie. Cette plaquette est, selon ses propres dires, son premier travail ne relevant pas au sens stricte de l'écriture automatique.



samedi 10 avril 2021

A L'INDEX n°42 -Jean-Claude Pirotte -





 












Vous qui avez l'amabilité de vous rendre sur ce site, prenez le temps de lire ces lignes pour mieux nous connaître et comprendre pourquoi votre soutien nous est premier - Merci à vous !


A L'index est avant toutes choses une revue dont le premier numéro est paru en 1999.  Dans un premier temps, "prolongement papier"  des Rencontres du "Livre à Dire (1997/2012), elle poursuit, aujourd'hui encore son chemin, se voulant avant tout un espace d'écrits. Au fil des numéros, elle a vu son format, sa couverture, se modifier. Pour se présenter aujourd'hui et depuis sa 20iéme livraison sous un format plus réduit (A5) et une couverture "fixe" avec comme identité visuelle la vignette créée pour la revue par l'ami Yves Barbier.

Les vingt premiers numéros ont été imprimés par l'Imprimerie Spéciale du Soleil Natal dirigée par le poète-éditeur Michel Héroult. La mort subite et prématurée de ce dernier, en septembre, 2012 a laissé la revue orpheline et désemparée. Le tirage du numéro 20 n'ayant été livré que pour moitié, il était impératif de trouver un nouvel imprimeur. La question se posa néanmoins de la cessation de parution.
Primitivement tournée presque exclusivement vers la poésie contemporaine, la revue s'est, au fil des livraisons, ouverte à la prose (nouvelles, textes courts, textes analytiques) Aujourd'hui un équilibre entre ces divers types d'écriture est recherché lors de l'élaboration de chaque numéro. Par ailleurs A L'Index travaille avec des dessinateurs et l'illustrateurs.

Si la revue se présente sous une forme le plus souvent anthologique, avec des rubriques récurrentes, elle consacre aussi à intervalles réguliers des numéros à un auteur qu'elle choisit. Ces numéros sont dits : "Empreintes". Depuis 2015 la revue publie également (hors abonnement) et au rythme d'un titre par an, des ouvrages de poésie en bilingue. La collection s'intitule : "Le Tire-langue". Y ont été publiés à ce jour le poète kosovar Ali Podrimja, le poète turc Özdemir Ince et la poétesse italienne Chiara de Luca. Y est programmé le poète espagnol Miguel Casado.
 A côté de cette collection, d'autres existent : "Pour mémoire" où nous avons republié en partenariat avec les éditions Levée d'encre en 2015 "La légende du demi-siècle" d'André Laude et en 2016 "Le rêve effacé" récit de l'écrivain voyageur Jean-Claude Bourlès ainsi que la collection "Les Cahiers" où, sous la direction de Jean-Marc Couvé, est paru un "Pour Soupault" en 2014.

Tous ces titres sont vendus hors abonnement.

Pour l'avenir une collection de poésie contemporaine est envisagée. Son nom "Les Nocturnes" sa spécificité : les ouvrages qui la composeraient, seraient écrits à quatre mains.
2017 verra la sortie  du premier titres de la collection : "Plaquettes" qui comme son nom l'indique se présentera de petits ensembles de poèmes ou de proses à un prix modique : 7€ port compris. Avec l'espoir de donner envie de lire des auteurs contemporains.  


La revue A L'Index et les collections satellites, ne bénéficient d'aucune aide et se diffusent par abonnement ou achat au numéro, Notre seule publicité : le bouche à oreille des lecteurs et la fidélité de ceux qui nous connaissent et nous lisent.



Les textes lui étant soumis le sont uniquement par voie informatique (revue.alindex@free.fr)


DOSSIER

JEAN-CLAUDE PIROTTE

Claude Andrzejewski – Joël Bastard – Stephen Bertrand Henri Cachau - Philippe Claudel - Michaël Glück Gilles Grosrey – Werner Lambersy Gérard Le Gouic - Daniel Leuwers – Jean-Michel Marchetti - Carl Norac - James Sacré - Lambert Schlechter - Jean-Claude Tardif Christian Travaux -Frédéric-Jacques Temple Léo Verle - Thomas Vinau

Dessins

Henri Cachau – Jean-Michel Marchetti - Jean-Claude Pirotte

Photographies : Jean Pol Stercq

& collections privées


TABLE DES MATIERES



Jean-Claude Pirotte par Jean Pol Stercq

Au Doigt & à l'œil - De Pirotte à Ange Vincent - par Jean-Claude Tardif

Dessin: Jean-Claude Pirotte par Henri Cahau suivi de Jean-Claude Pirotte

Pour un passeur d'ombres de Carl Norac

 De Corto Maltese à Jean-Claude Pirotte, les aventuriers de la lecture reconnaissants… de Werner Lambersy

Photographie (archives privées)

Vous parler de Jean-Claude par Gilles Grosrey

Poèmes à forme de souvenirs (inédits) de Jean-Claude Tardif

Encre : Jean-Claude Pirotte par Jean-Michel Marchetti

Pirotte : in vino veritas ? de Michel Lamart

Dans la lumière de septembre (poème inédit) de Frédéric-Jacques Temple

Tu verras - Lettre poème à Jean-Claude Pirotte- de Stephen Bertrand

Je lis Pirotte par Léo Verle

Mektoub de Claude Andrzejewski suivi d'un poème inédit

Un ami dans le noir de Thomas Vinau

Dessin: Jean-Claude Pirotte par Henri Cahau

Je ne serai jamais un homme de demain précédé de Jean-Claude Pirotte de Joël Bastard

Portrait (poème) de Jean-Claude Pirotte

Lettres Lambert Schlechter/ Jean-Claude Pirotte

Dessin de Jean-Claude Pirotte

Nazaire (texte) de Jean-Claude Pirotte

Jean-Claude Pirotte aimait... (poème) de Jean-Michel Marchetti

Pirotte ivre de poésie (poème) de Daniel Leuwers

L’A-poésie de Jean-Claude Pirotte dans Je me transporte partout (Éléments d’une poétique) de Christian Travaux

Trois poèmes inédits de Michaël Glück

Des mots si proches (texte) de Philippe Claudel 

Photo Jean-Claude Pirotte, Jean-Michel Marchetti, Philippe Claudel 

(archive privée Jean-Michel Marchetti)

So nude, so dead de Richard Marsten

traduit de l'américain par Jean-Claude Pirotte

Jean-Claude Pirotte et la Bretagne suivi de trois poèmes inédits par Gérard Le Gouic

Jean-Claude Pirotte, poète par James Sacré


On en parle