mardi 12 juin 2018

A L'INDEX N°36

Vous qui avez l'amabilité de vous rendre sur ce site, prenez le temps de lire ces lignes pour mieux nous connaître et comprendre pourquoi votre soutien nous est premier - Merci à vous !

A L'index est avant toutes choses une revue dont le premier numéro est paru en 1999.  Dans un premier temps, "prolongement papier"  des Rencontres du "Livre à Dire (1997/2012), elle poursuit, aujourd'hui encore son chemin, se voulant avant tout un espace d'écrits. Au fil des numéros, elle a vu son format, sa couverture, se modifier. Pour se présenter aujourd'hui et depuis sa 20iéme livraison sous un format plus réduit (A5) et une couverture "fixe" avec comme identité visuelle la vignette créée pour la revue par l'ami Yves Barbier.

Les vingt premiers numéros ont été imprimés par l'Imprimerie Spéciale du Soleil Natal dirigée par le poète-éditeur Michel Héroult. La mort subite et prématurée de ce dernier, en septembre, 2012 a laissé la revue orpheline et désemparée. Le tirage du numéro 20 n'ayant été livré que pour moitié, il était impératif de trouver un nouvel imprimeur. La question se posa néanmoins de la cessation de parution.
Primitivement tournée presque exclusivement vers la poésie contemporaine, la revue s'est, au fil des livraisons, ouverte à la prose (nouvelles, textes courts, textes analytiques) Aujourd'hui un équilibre entre ces divers types d'écriture est recherché lors de l'élaboration de chaque numéro. Par ailleurs A L'Index travaille avec des dessinateurs et l'illustrateurs.

Si la revue se présente sous une forme le plus souvent anthologique, avec des rubriques récurrentes, elle consacre aussi à intervalles réguliers des numéros à un auteur qu'elle choisit. Ces numéros sont dits : "Empreintes". Depuis 2015 la revue publie également (hors abonnement) et au rythme d'un titre par an, des ouvrages de poésie en bilingue. La collection s'intitule : "Le Tire-langue". Y ont été publiés à ce jour le poète kosovar Ali Podrimja, le poète turc Özdemir Ince et la poétesse italienne Chiara de Luca, le poète espagnol Miguel Casado, la poètesse Franco-américaine Françoise Canter et le poète américain Robert Nash.
 A côté de cette collection, d'autres existent : "Pour mémoire" où nous avons republié en partenariat avec les éditions Levée d'encre en 2015 "La légende du demi-siècle" d'André Laude et en 2016 "Le rêve effacé" récit de l'écrivain voyageur Jean-Claude Bourlès ainsi que les collections 
"Les Cahiers" où, sous la direction de Jean-Marc Couvé, est paru un "Pour Soupault" en 2014.
"Les Nocturnes" où des poètes contemporains mêlent leurs voix (ouvrages écrits à quatre mains)"Les Plaquettes"qui comme son nom l'indique se présentera de petits ensembles de poèmes ou de proses à un prix modique : 10€ port compris. Avec l'espoir de donner envie de lire des auteurs contemporains.  

Tous ces titres sont vendus hors abonnement.




La revue A L'Index et les collections satellites, ne bénéficient d'aucune aide et se diffusent par abonnement ou achat au numéro, Notre seule publicité : le bouche à oreille des lecteurs et la fidélité de ceux qui nous connaissent et nous lisent.




Les textes lui étant soumis le sont uniquement par voie informatique (revue.alindex@free.fr)




Format 21X15 - env 168 pages intérieures - 
(tirage 120 exemplaires)
prix public 17 € (port compris)

Abonnement 2 numéros 27 €

adresse: 
Revue A L'INDEX
Jean-Claude TARDIF
11, rue de Stade 
76133 Epouville
revue.alindex@free.fr

Jean-Pierre Bars – Jean Bensimon - Pierre Boisard – Jacques Boise – Marianne Braux - Marie-Anne Bruch - Jean-Marc Couvé – Hervé Delabarre - Anderson Fonseca – Jean-Albert Guénégan - François Ibanez Werner Lambersy -Yves Noël Labbé - Emmanuelle Le Cam – Gérard Le Gouic – Joan Magarit -Rafael Mendes – Pierre Mironer -Robert Nash – Luis Porquet - Christiane Provost - Igor Quézel-Perron - Fabien Sanchez – Line Szöllösi - Jean-Claude Tardif - Sylvie Taussig – Edward Thomas - Claude Vancour - Sophie Marie Van Der Pas


TABLE DES MATIÈRES

Au Doigt & à l’oeil par Jean-Claude Tardif
Calligraphie précédée de Éloge du plus proche de Luis Porquet
JEU DE PAUMES - Petite anthologie portative -
Marianne Braux – Jean-Albert Guénégan - François Ibanez - Christiane Provost – Line Szöllösi - Claude Vancour
La chute de l’Histoire avec une grande Hache n’est pas pour demain de Jean-Marc Couvé
Audiberti pas à pas & Autres poèmes de Pierre Mironer
Le dit du minet - encre de Françoise Delahaye
Histoire de Chat (nouvelle) de Jean-Claude Tardif
Outre mer -extrait- (poèmes en prose) de Jacques Boise
Illustration 1 de Claudine Goux
Drone et condor (nouvelle) de Sylvie Taussig
Tout l'autre en moi (poèmes) de Jean-Pierre Bars
Dans ma tête & autres textes de Igor Quézel-Perron
Imprécisions & autres poèmes de Marie-Anne Bruch
Illustration 2 de Claudine Goux
Les genoux lourds (nouvelle) de Rafael Mendes
traduit du portugais (Brésil) par Stéphane Chao
Deux poèmes de Edward Thomas
traduit et présenté par Vladimir Claude Fišera
Saint-Louis Des Français (nouvelle) de Pierre Boisard
Cinq poèmes de Robert Nash
traduit de l'anglais (USA) par Michelle Berranger
Portrait de l'Artiste – dessin - de Claudine Goux
Le calligraphe (nouvelle) de Yves Noël Labbé
Le silence se fait attendre (poèmes) de Sophie Marie Van Der Pas
Illustration 3 de Claudine Goux
À Kerfany-les-pins de Gérard Le Gouic
L'obscure mélancolie de Robinson Crusoe - Poèmes de Joan Margarit traduit du catalan par Pierre Mironer
Emily Brontë, ou la Vierge violente de Emmanuelle Le Cam
Poèmes inédits de Fabien Sanchez
Illustration 4 de Claudine Goux
Le cadeau d’Evaristo (nouvelle) de Anderson Fonseca
traduit du portugais (Brésil) par Stéphane Chao
Éloge de la différence (séquence) de Werner Lambersy
L'Importun (nouvelle) de Jean Bensimon
La ballade de Jean-Marie suivie de Au réveil (poèmes) de Hervé Delabarre

Gâteau de crêpes, pour son cinquantenaire : galette de… Sarrazin ! de Jean-Marc Couvé

Dessins de
Françoise Delahaye - Claudine Goux 

Traductions de
Michelle Berranger, Stéphane Chao, Vladimir Claude Fišera,
Pierre Mironer

À L'INDEX N°36

17 €

On en parle (avis de lecteurs/lectrices)

Bonjour

quelques lignes matinales pour vous dire merci pour cette belle livraison. J'ai reçu la revue le 6 juillet et hier soir j'en terminais la lecture. Dès l'édito. j'abonde dans votre sens.
Abeilles et poètes œuvrent pour la vie quid de leur disparition (ou
affadissement).l'humain semble perdre sa capacité d'écoute, il n'entend plus la
nature , il n'entend plus le poète....
...trop de cire consumériste dans les oreilles....

Ce n° 36 m'a permis de faire de belles découvertes.

Première fulgurance: Jacques Boise, à lire Outre mer j'étais en sa compagnie entre terre et mer dans une déambulation apaisée propice à
la contemplation à la la communion avec la nature. Son écriture est belle, fluide et douce, une caresse émotionnelle
pleine de sensations avec un vrai travail sur la langue..... et puis toute la revue et ainsi .
Je me suis également sentie très proche  de Sophie Marie Van Der Pas?
Là aussi un travail sur la langue.
les récits et nouvelles avec leurs teintes fantastiques et leurs souffles étranges sont captivantes.
......

à j'oubliais Emmanuelle Le Cam que je remercie pour Emily. Un portrait que que je trouve tendre et lucide. écrit sobrement , une sobriété en
accord avec la force d’Emily.

en fin bref un grand merci à vous et aux auteurs conviés.
très belle journée Béatrice Pailler


LE TIRE-LANGUE présente Robert NASH/ "Maine"

La collection "Le Tire-Langue" a pour vocation de proposer à la lecture, des ouvrages de poésie contemporaine en version bilingue. Les titres précédemment parus, sont "Le pays perdu de ma naissance" du poète kosovar de langue albanaise Ali Podrimja,  "Août 36 Dernier mois dans le ventre de ma mère" du poète turc  Özdemir Ince, "La Ronde des Rêves" de la poétesse italienne Chiara de Luca, "Voix Liminales" de la poétesse Franco-américaine Françoise Canter et "Pour un éloge de l'Impossible" du poète castillan Miguel Casado



Robert Nash naît en 1930 à Eastbourne. Petite station balnéaire du Sussex, non loin du cap Béveziers. Peut-être y a-t-il croisé, enfant, le roi Georges V et la reine Mary ou Claude Debussy qui disait de cette station en vogue des bords de Manche, que c'était un lieu « où la mer s'exhibe avec une correction purement britannique ». À la fin des années 30 ses parents émigrent vers les États-Unis. Il se marie en 51 avec Catriona Macfarlane. Ils auront un fils mort au Vietnam en 1974. Catriona mourra deux ans plus tard. C'est peu de temps après que Robert Nash s'installera dans sa petite maison du Maine. Il disparaît en 95, alors qu'il était parti en randonnée. Malgré les recherches son corps ne sera jamais retrouvé.

Strange soul my soul
just a step from the mystery
at the edge of sorrow
looking in the distance
at the blue coast of Maine.

I too
have a pocket mirror.




Âme étrange que celle-ci
à deux pas du mystère
en lisière de la peine


elle regarde au loin
les côtes bleues du Maine.

Moi aussi
j’ai un miroir de poche.



Ouvrages vendus 17 € (port compris) même coordonnée que la revue A L'INDEX

En cliquant sur le lien ci-dessous, Vous trouverez un article paru dans la presse du Maine (USA) 


Au mois de mai 2022 "MAINE" a été repris et publié aux Etats-Unis dans sa version en langue anglaise aux Editions Downeast Books sous le titre : When the blue goes

Collection "Les Plaquettes" Ritournelle pour un jardin de pierre" de Michel Lamart

Voici le cinquième titre de la collection : Les Plaquettes
Format 21X15 - 46 pages intérieures - 
(tirage 50 exemplaires)
prix public 10 € (port compris)
Ritournelle pour un jardin de pierre
En sous-titre – si l’on peut dire – : poèmes. Et à l’intérieur six monotypes de Maria Desmée. J’hésite toujours à vous parler de poésie. Pourquoi ? Une des raisons est sans doute que pour beaucoup cela rappelle des souvenirs d’école qui ne sont peut-être pas vraiment agréables. Une autre est que, vu le nombre de livres que l’on vous propose en lecture, vous n’avez guère de temps à consacrer à un genre qui demande parfois quelques efforts. Une autre enfin est que vous ne comprenez pas toujours le sens de ce que vous lisez quand il s’agit de vers libres ou non. Reprenons : il est sûr qu’à l’école l’enseignant(e) trouvant le poème « joli » n’a pas pris la peine de l’expliquer ; rien ne vous interdit de glisser un recueil de poèmes, une pièce de théâtre entre un essai et un roman (de n’importe quel genre). Pour ce qui est des vers on pourrait penser que le fait que souvent ils ne remplissent pas les lignes cela abrège la lecture et donne une impression de facilité. On dira qu’il s’agit de ponctuer votre respiration et le texte. Il faut prendre un petit temps – infime- au bout de chaque vers. Et laisser vivre le sens.
En poésie, les mots et les vers font images avant peut-être de faire sens et comme dans un sonnet classique ou presque c’est le dernier vers qui donne une clé, qui ouvre à la compréhension. On trouvera donc des poèmes qui offrent des images et d’autres des personnes. Je veux dire qu’un poème vous montrera un paysage, un sentiment et qu’un autre vous dira ce qu’est son auteur ou celle qu’il aime. Et bien sûr on pourra estimer ou préférer les poèmes qui font les deux en même temps. Lisez-les en vous abandonnant comme à une caresse. Là nous avons les trois : paysage, idée, personne. Et si vous lisez attentivement vous allez vous sentir emporté par l’image, par l’idée offertes par les mots et vous retrouverez un peu dans l’individu qui les a écrits. Parce qu’avant d’être un poète c’est d’abord un humain qui là se confronte, se conforte à une sorte d’immensité presque palpable.
Les monotypes de Marie Desmée, d’abord contentez-vous de les regarder dans le courant de votre lecture simplement comme ils se présentent. Quand, après lecture, vous aurez laissé reposer un jour ou deux, regardez-les à nouveau : peut-être constaterez-vous qu’ils ont puisé à votre souvenir des poèmes de quoi croître et grandir.
Bonne lecture.
Ritournelle pour un jardin de pierre
Auteur : Michel Lamart
Éditeur : A l’Index