mardi 11 novembre 2014

A L'INDEX n°27

Ce numéro est paru en novembre 2014.
21X15 - 151 pages intérieures -
 (tirage 120 exemplaires)



 Dernier numéro de l'année 2014, il clôt quinze années d'existence de la revue. Même si la fragilité est toujours là, cette aventure est belle et la fidélité de ceux qui la soutienne me fait chaud. Un merci particulier à C. (elle se reconnaîtra) qui, tout au long de ces années, m'a accompagné, aidé et soutenu (quand le moral n'y était pas) tant sur les rencontres du Livre à Dire (1997/2012) que sur la revue (depuis 1999). Merci également à Anne-Marie et Michelle (elles se reconnaîtront aussi)  pour leur soutien attentif et leur amitié.  Un remerciement tout particulier à Robert Dadillon pour sa gentillesse et son professionnalisme qui me permettent aujourd'hui de continuer. Enfin une pensée toute particulière pour l'ami Michel Héroult qui imprima les 20 premiers numéros avant de nous quitter pour l'envers du miroir. Sans oublier, bien sûr,les lecteurs, abonnés fidéles sans qui nous ne pourront continuer coûte que coûte.

TABLE DES MATIÈRES

Au Doigt & à l’œil par Jean-Claude Tardif................................5
Dossier autour d'Yves MARTIN
Le château de Barfly (texte d'Yves Martin)...............................8
Postface en forme de feuilleton
(en sept épisodes & un flash).....................................................18
Portrait d'Yves Martin par Jacques Basse................................26
Yves Martin : Qu’enjeu faisait bouillir… ma « parole »!
par Jean-Marc Couvé................................................................27
La Lettre par André Duprat......................................................31
Pour Yves Martin par Werner Lambersy..................................32
Avec Yves Martin par André Prodhomme................................34
Je multiplie les portes imprévues par Jean-Michel Robert.......38
Autour du Colporteur par Jean-Claude Tardif...........................41
L'école du zinc par François Vignes.........................................46
Parole donnée à : Jacques Nunes-Teodoro..............................52
Le chas de l'aiguille &... de Jean-Jacques Nuel......................66
Jeu de Paumes - Petite anthologie portative............................71
Alhama Garcia Aznar - Philippe Delouche - Emmanuel Golfin -
Florent Jakubowicz - Marie Laugery - Gérard Lemaire - Fabien
Marquet - Christophe Petit - Jeanpyer Poëls - Joseph Pommier
Un morceau d’Espagne suivi de Le bout de la jetée à Zurich
textes de Claire Sicard Dumay..................................................93
Toucher terre (poèmes) de Fabrice Farre................................100
La femme de B. (nouvelle) de Fabrice Marzuolo....................103
Une histoire sainte (poème) de Hervé Delabarre...................109
Voix d'Ailleurs - le poète argentin Luis Benitez...................112
(Traduction de Françoise Laly)
Le Bubon suivi de Le Couple de Florentine Rey...................124
La poésie turque contemporaine... par Claire Lajus............130
Montrés du doigt - notes & critiques -
par Jean Chatard - Michel Cossec - Jean-Marc Couvé............135

* * *



Quelques réactions des participants et de lecteurs


Merci pour votre message. J'ai à présent lu le numéro 27 de la revue. J'ai beaucoup aimé La lettre, d'André Duprat, "Pour Yves Martin" par Werner Lambersy, "Autour du Colporteur", et "L'Ecole du zinc".  Une vraie qualité de présence et d'émotion dans ces témoignages/hommages, une pudeur et une mesure appréciables. La poésie de Nunes-Teodoro m'a touchée, ébranlée ; une écriture physique qui fait son lit dans le corps du lecteur. Enfin, les "Voix d'ailleurs" m'ont happée ; j'ai une mère espagnole, et j'ai pu apprécier les deux voix, dans les deux langues. C'est ce qui émerge pour le moment, mais je reprends souvent ces lectures dans un second temps, bien plus tard !

Merci encore pour la place que vous accordez aux plumes qui s'ébranlent à  peine, ou viennent d'être exhumées. 

Claire Sicard Dumay. 


Votre revue m'est bien parvenu ce jour. Merci. Oui, j'en ferai volontiers un compte-rendu, car elle est d'une grande qualité, une qualité dont j'ai pu me rendre compte à la lecture d'anciens numéros...
A bientôt. Bien à vous. - J. Ibanes

Dans ce dernier A l'€œindex€, je suis plus particulièrement retenu par les poèmes fort bien traduits de Luis Benitez, au point de regretter que vous ne les ayez pas fait précéder d'€™une notice informative sur ce poète. Et le plaisir également de retrouver le fantôme d'€™Yves Martin. Je l'€™ai surement croisé dans une salle de cinéma, il y a une trentaine d'€™années, mais est-ce un faux souvenir ou non ? J'avais à  l'é™poque découvert sa poésie par la revue Foldaan, que faisait alors Jacques Josse, et il me semble que la vôtre, en tout bien, tout honneur, en est proche...
Si vous passez de temps en temps à Paris, faites-moi signe ! - Guy Girard

Merci pour le n° 27 de la revue reçue ce jour.

Quel travail ! A première vue, ce numéro me parait dense et varié. Je vais le découvrir avec beaucoup de plaisir. Comme il en est question dans votre texte d'introduction, je me propose, avec votre accord, d'en parler autour de moi.Je pensais notamment à  2 librairies qui mettent en avant la poésie. La librairie Olympique (mais c'est peut-être déja fait, si vous êtes en relation avec Jean Paul Brussac), et la librairie La Machine à  Lire, à  Bordeaux. M Laugery




 On en parle


À l’index n° 27

publié le 3 février 2015 par Jacmo dans AccueilRevue du mois

 


Pour fêter ses quinze ans, la revue de Jean-Claude Tardif propose d’abord un hommage mérité à Yves Martin, décédé il y a seize ans. Avec deux textes d’Yves Martin, aussitôt caractéristiques de son écriture. Le premier, à propos du film « Barfly » …presque contre l’écran, à quelques mètres de la scène. J’ai toujours l’impression d’être à quai, face à la coque d’un navire… On est de suite embarqué à moitié dans l’histoire du film et à moitié dans l’imaginaire élastique, brinquebalant et merveilleux d’Yves Martin. Avec des images en veux-tu en voilà, et un style à l’emporte-pièce qui fait mouche. …des femmes en gifles et ragots, des poitrines aux veines tellement bleues qu’elles éclairent comme les sagaies de la TV les salons obscurs… Il y a un côté prestidigitateur de la langue chez Yves Martin, tout à fait sidérant. C’est du fil en aiguille, de l’analogie en cascade, et comme le note très justement Jean-Michel Robert dans sa contribution : une faculté d’assigner un rôle, une aventure, une « féerie catastrophique » à ce qui passe généralement pour quantité négligeable, pour léger détail. Second texte d’Yves Martin, justement consacré à l’œuvre alors commençante de Jean-Michel Robert La poésie de Robert est stridente, elle mâche Et quand il émet une restriction, ça vaut compliment :Certes, ça et là, Robert n’évite pas les big band surréalistes, on a déjà humé tels corons, plumé tels canaris. Des images slaloment aussi inévitables que les poursuites de voitures dans un polar… Ça a de la gueule, on prendrait bien des critiques dans la vue de cette hauteur-là tous les jours ! Viennent ensuite les contributeurs au dossier qui évoquent tous avec amitié et admiration le poète. Ils s’accordent sur sa carrure épaisse, laissant couler une petite voix, la déambulation et les bistrots, les prostituées et le cinéma, et la vingtaine de chats appelés par les noms de la bande d’amis et d’écrivains qui marchaient dans Paris avec lui. Jean-Marc Couvé : Yves, quasi vaincu par une saloperie de leucémie, s’appuyant sur moi-béquille : un honneur ! Une lettre d’André Duprat, un texte de Lambersy sur son enterrement, un poème d’André Prodhomme qui évoque la chimie d’un poème d’Yves Martin, Jean-Michel Robert : cette ivresse du quotidien encanaillé d’imaginaire… les souvenirs de Jean-Claude Tardif à propos de la collection Le Colporteur et des éditions La Table rase, enfin François Vignes, l’éditeur justement, et les agapes autour du prix Apollinaire qu’obtint Yves Martin en 1991 (L’école du zinc).
Ensuite découverte de Jacques Nuñes-Teodoro, à la voix chaude et profonde. Début du texte « Saudade » : Né dans l’arrière-cour d’un siècle furieux années sanglantes d’où mille et mille têtes écrasées hurlent encore j’ai la mémoire creusée au vitriol…Avec une poésie visionnaire et forte Mais tous nous allons courbés pour ne pas tomber / Nous n’avons pas l’ambition de nos ombres… Puis Alhama Garcia Aznar :regarder la lune / me tient la tête levée / qui se contenterait / de son reflet dans les flaques / aux ornières du chemin ? Jeanpyer Poëls : Il faut un marcheur terrible / qui exécrait la lune / son fade assoupissement… Fabrice Farre : Le chemin parcouru jusqu’à elle / semble mériter l’arbre sec... Comme il est indiqué en sous-titre -espace d’écrits- la revue À l’index publie de la poésie, mais aussi des textes courts comme ceux de Jean-Jacques Nuel et des nouvelles avec Claire Sicard Dumay et Fabrice Marzuolo. Pour clore les poèmes de Luis Benitez, un aperçu de la poésie turque et les notes critiques, signées Jean Chatard, Jean-Marc Couvé et Michel Cossec.
Un bon gros numéro pour fêter les quinze ans de la revue !*


15 €. 11, rue du Stade – 76133 Epouville.
* Je parle du premier titre de la nouvelle collection bilingue : « Le Tire-langue » dans le prochain n° de la revue Décharge : Le pays défait de mon enfance du poète kosovar de langue albanaise : Ali Prodrijma (traduction d’Alexandre Zotos).



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« Ce matin j’ai écrit deux poèmes. / Je ne me demande pas pour l’instant quel sens / possède ou non ce travail obscur. / Simplement c’est une autre façon, possible, d’être vivant. » («... No me pregunto ya por el sentido / que tiene o no tiene este oficio oscuro...”) 
Luis Benitez, poète argentin (A L’Index n° 27, traduction de Françoise Laly), pp. 114 à 123.
 Ce choix en exergue : hommage, pour des textes (il y en a plusieurs dans la revue 27) que j’apprécie particulièrement...  
En quatrième de couverture je remarque une définition de la poésie (ou plutôt une conception de la poésie...) qui me convient assez, moi qui ai le goût du monde ouvert, du regard sur les pays proches ou lointains, intérieurs-extérieurs. D’ailleurs ce fragment pourrait sans doute atterrir dans la liste de mes exergues de blog (mon manifeste, ici)... C’est un paragraphe de Jean-Pierre Chérès, dont je relève ce passage: « Etre poète, c’est se donner corps et esprit à la présence du monde, c’est être possédé par le monde, c’est ouvrir en permanence ses antennes sensibles à l’univers... ». Mais si ce texte se trouve en « quatrième », mis ainsi en évidence, c’est bien aussi parce qu’il correspond à l’esprit de la revue, tel que veut l’impulser Jean-Claude Tardif, l’écrivain-éditeur. Les gens qui se retrouvent à publier là des textes (poèmes – vers ou prose – ou récits) semblent avoir en commun un sens d’âme nomade. Certains parce qu’ils ont traversé des frontières, d’autres parce que les frontières traversées sont plutôt des origines et des langues tissées en eux, d’autres encore parce que leur regard est hanté par l’horizon d’un ailleurs réel ou imaginaire.
Et cela s’inscrit dans les mots. Pas seulement pour les « Voix d’ailleurs », comme les pages bilingues de Luis Benitez, poète argentin, ou l’étude de Claire Lajus sur la poésie turque contemporaine (« poésie méconnue », note-t-elle avec raison en sous-titre). Non, pas seulement. Claire Sicard-Dumay, elle, interroge ses voyages intimes, « morceau d’Espagne » ou « bout de la jetée à Zurich ». En écho, malgré la différence de démarche et d’écriture, la « mémoire lavée au vitriol » de Jacques Nunes-Teodoro, dans « Saudade », poème qui interroge un « siècle furieux » et « l’ambition de nos ombres » (ambition perdue ?). Un autre de ses textes rend un hommage croisé à Primo Levi et Giacometti, un autre encore à son père, immigré et ouvrier. Et ses pages vont vers un océan qui n’est pas de rêve mais de réel, dur...  Gérard Lemaire, lui, cherche en creusant le centre d’un or solaire : « or de l’esprit », « lueur », « incendie » éventuel, possible, pas sûr : souffle, en humilité.
Je n’ai pas encore lu le dossier sur l’œuvre d’Yves Martin (à plusieurs mains). Je le ferai plus tard...  D’ailleurs je n’ai pas tout lu. Mais comment est-ce que je lis une telle revue ? Comme je lis toujours n’importe quel regroupement de textes (et même les recueils d’auteurs), exactement comme je commence à lire debout en librairie ou bibliothèque (pour voir si cela vaut le coup soit d’acheter soit d’emprunter). Cela ferait peut-être hurler des puristes (ou des hypocrites qui ne mesurent pas le temps de leurs lectures et font semblant de tout vouloir..) ou ceux qui pensent qu’il faut chercher la valeur d’un écrit avec lente attention. Pas moi... La lenteur je la garde pour les relectures (et je relis beaucoup, une fois que le test premier a fait garder l’ouvrage). Ma méthode est la lecture transversale (en bibliothèque, debout, pages tournant à toute vitesse : cela accroche ou pas – et si ce n’est pas le cas aucune lenteur ne me fera aimer ce que l’œil rapide n’a pas capté. Après tout, pour moi (en ce même domaine : la poésie) la méthode est le ciseau d’exigence : pourquoi n’aurais-je pas la même rigueur pour autrui ?
Eh bien, là, beaucoup de textes ont déjà passé le cap du rayon transversal... et donc mérité la relecture lente. Les pages ne s’ouvrent pas par hasard, elles viennent chercher l’œil. Si je n’aime pas tout de suite je n’aimerai pas plus tard. Et si j’aime vite des vers, j’aimerai en lenteur. (Je cherche d’abord la poésie, vers ou prose).
La préface (de Jean-Claude Tardif) interroge la discrétion qu’on reproche parfois à la revue. C’est vrai qu’une telle qualité mériterait plus d’envergure... avec ces pages qui font vivre du  contemporain.
J’ai parcouru aussi des notes de lecture. Ces regards qui vont donner l’envie d’aller vers un ouvrage, un auteur. Et j’ai lu avec attention, particulièrement, les deux textes qui parlent d’auteurs que je connais (pour ce que je ne connais pas je reviendrai...). Etonnée de voir Omar Khayyâm, comme si souvent (malgré l’intérêt qu’il suscite, et l’hommage authentique qui est rendu à son art), victime d’un malentendu répétitif : le vin, l’ivresse : portrait d’un épicurien qui deviendrait presque une sorte de matérialiste, athée militant (j’exagère...). Or Khayyâm doit, je pense, être lu à la lumière du contexte de son temps (codes d’écriture et de vie comme portes de liberté, provocations aussi, pour sauver sa solitude intérieure). Mais surtout à l’aide des clés que la symbolique soufie donne pour entrer autrement dans cette œuvre, et la déchiffrer....   Mais ce lecteur aime l’auteur qu’il évoque et le fréquente, preuve que les œuvres riches se donnent diversement à qui veut faire le pas vers elles. Ma lecture sera différente, avec ce vin où les soufis, qui savent une autre dimension du poète, voient la traduction d’une saveur (important cette notion de saveur dans cette voie) qui révèle une aventure, une expérience difficilement traduisible autrement. Le portrait de Shams de Tabriz que fait Elif Shafak dans le roman « Soufi, mon amour » (10/18) croise la figure de Khayyâm, d’une certaine manière. Personnages qui échappent à tous les cadres. Vin réel et vin symbolique ont droit de cité, et rôle... pour eux. Lire, ainsi, une autre introduction à l’œuvre, pourra prolonger la découverte qui est proposée dans la revue « A L’Index » (par quelqu’un qui fréquente son œuvre depuis longtemps). Autre lecture : http://kulturica.com/k/litterature/les-quatrains-d-omar-khayyam/ (Citation : « De ce fait, pendant des siècles, Omar Khayyam est passé pour un païen qui s’adonnait à la boisson et à d’autres jouissances diverses, un "libre penseur" proche de l’hérétisme aux yeux des religieux, des occidentaux et… du reste du monde. Il a échappé aux yeux des profanes que les termes de "vin", "taverne" ou "ivresse" pouvaient avoir un sens mystique très éloigné du sens premier. Mais, pour les esprits sensibilisés à la mystique soufie, Khayyam a toujours été un maître. »)
..................
Une autre note de lecture concerne Jean Sénac, œuvre de mon panthéon personnel (et bien plus, œuvre d’ancrage, d’identité). Poète frère (« frère(s) de terre » comme la page d’un site algérien nomme les natifs du pays de toutes communautés – de terre et d’esprit). Native hispanité algérienne...  (Dans mon poème « 36 choses à faire avant de mourir », chez pré#carré, je choisissais de terminer ainsi : « 36. Envoyer un télégramme à Jean Sénac, pour qu’il me tende la main, juste à la fin. »). J’apprécie qu’on le propose aux lecteurs : c’est un immense auteur (lui qui « signe d’un  soleil »). Mais, non, Sénac n’était pas « amoureux des » Algériens : il était, il est, un Algérien majeur. La formule en fait un étranger et cela me déconcerte, me blesse. Sans carte nationale, oui, ce du fait des règles ethniques et religieuses, choix d’un régime politique à vision univoque, et de la démarche qu'il aurait dû faire de demande de la nationalité algérienne pour l'obtenir. Or il considérait qu'il n'avait pas à la "demander", que c'était un droit de naissance et d'engagement. Sur l'assassinat de Sénac, il faut lire "Assassinat d'un poète" de Jean-Pierre Péroncel-Hugoz... et on apprend alors beaucoup sur la fin de la vie de Sénac, en éclairant la vie entière. Et sur toute la souffrance de l’indépendantiste voyant son pays se perdre... 
Sur Sénac, voir (citations et liens), la vignette de l’album Poésie : Jean SENAC, « Œuvres poétiques ». Publications, enquête, hommage, film, articles. Vignette avec références, citations, liens :http://tramesnomades.hautetfort.com/album/poesie/4203498262.html(‘’ET-JE-SIGNE-D-UN-SOLEIL’’-album-poésie)
Mais l’essentiel est de donner à lire (ou envie de relire encore) et Khayyâm et Sénac, ce qui fut le but des contributeurs... et qu’ils ont, dans le fond, réussi, je crois...
Pour en savoir plus, A L’INDEX : http://lelivreadire.blogspot.fr/
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Sur ce blog, la POESIE est dispersée... Marge droite (ALBUM « Poésie » etLISTE « Poèmes »). Mais aussi, notes (tags : poésie, poèmes, poètes, poète)...

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Luis Benítez est un poète de Buenos Aires, né en 1956, dont la renommée est internationale. Ses 36 livres de poésie, d’essais, de récits et de théâtre ont été publiés dans plusieurs pays d’Amérique latine et d’Europe ainsi qu’aux Etats-Unis. De nombreux prix lui ont été décernés à travers le monde. 

Brève Anthologie Poètique, introduction, sélection et notes de Elizabeth Auster, Éd: Juglaría, Rosario, Province de Santa Fe, Argentine, 2008 ; édition en e-book: www.publicatuslibros.com, Bibliothèque de Livres de Poésie, Éd. Itakkus, Jaén, Espagne.Bonjour, Jean-Claude.
J'ai bien reçu ce matin le numéro 27 de A l'index, et le sommaire est riche et intéressant. Je n'avais pas revu votre revue depuis longtemps, et je gardais en mémoire un format plus grand, du temps où  Michel Héroult l'imprimait, comme il s'occupait aussi de sa Nouvelle Tour de Feu dans laquelle il m'avait plusieurs fois publié bref, souvenirs qui me montrent que j'ai vieilli !

Bien à vous,
J.J. Nuel est comme l’arôme. Poétique de Luis Benitez, essai, par Camilo Fernández Cozman, À l'index N°27 (2014)

Après chaque nouvelle parution, les revuistes doivent faire face au doute qui les assaille : faut-il interrompre ou poursuivre? C'est souvent la rédaction d'un éditorial ou d'un avant-dire qui va relancer la fragile mécanique de la composition d'un sommaire. Jean-Claude Tardif est loin d'être un débutant en ce domaine et ne se laisse pas déborder facilement par le sinistre « à-quoi-bon ». L'empathie présente à chaque ligne de son éditorial témoigne d'un fervent enthousiasme. Il a d'abord composé un épais dossier en hommage à Yves Martin disparu en 1999, ce grand poète qui fut aussi marcheur, cinéphile et clochard céleste. Quelques-uns qui furent ses amis l'évoquent avec pudeur et tendresse tout en laissant la place à de nombreux écrits qui n'ont pas pris une ride. On découvre aussi dans ce numéro les écrits d'un nouveau-venu, Jacques Nunes-Teodoro ainsi que la confirmation de Jean-Jacques Nuel dans le difficile registre des textes brefs, écrits dans une forme hybride et inclassable. Avec « Jeu de paumes », dix poètes croisent leurs voix. On lira encore avec bonheur les nouvelles de Fabrice Marzuolo et de Claire Sicard-Dumay ou les poèmes de Fabrice Farre et d'Hervé Delabarre. « Voix d'ailleurs » s'ouvre, en édition bilingue, à l'univers de Luis Benitez. Vingt pages de critiques viennent clore la dense livraison d' À l'index, revue qu'il faut absolument faire connaître et défendre à tout prix.
(A l'index N°27 (2014), 154 pages, 15 euros -
11 rue du Stade – 76133 Épouville ou revue.alindex@free.fr)


Georges Cathalo – janvier 2015


2009, Éd. Nueva Génération, Buenos Aires.

Quelques numéros disponibles 15€

revue.alindex@free.fr