Voici le cinquième titre de la collection : Les Plaquettes
Format 21X15 - 46 pages intérieures -
(tirage 50 exemplaires)
prix public 10 € (port compris)
En sous-titre – si l’on peut dire – : poèmes. Et à l’intérieur six monotypes de Maria Desmée. J’hésite toujours à vous parler de poésie. Pourquoi ? Une des raisons est sans doute que pour beaucoup cela rappelle des souvenirs d’école qui ne sont peut-être pas vraiment agréables. Une autre est que, vu le nombre de livres que l’on vous propose en lecture, vous n’avez guère de temps à consacrer à un genre qui demande parfois quelques efforts. Une autre enfin est que vous ne comprenez pas toujours le sens de ce que vous lisez quand il s’agit de vers libres ou non. Reprenons : il est sûr qu’à l’école l’enseignant(e) trouvant le poème « joli » n’a pas pris la peine de l’expliquer ; rien ne vous interdit de glisser un recueil de poèmes, une pièce de théâtre entre un essai et un roman (de n’importe quel genre). Pour ce qui est des vers on pourrait penser que le fait que souvent ils ne remplissent pas les lignes cela abrège la lecture et donne une impression de facilité. On dira qu’il s’agit de ponctuer votre respiration et le texte. Il faut prendre un petit temps – infime- au bout de chaque vers. Et laisser vivre le sens.
En poésie, les mots et les vers font images avant peut-être de faire sens et comme dans un sonnet classique ou presque c’est le dernier vers qui donne une clé, qui ouvre à la compréhension. On trouvera donc des poèmes qui offrent des images et d’autres des personnes. Je veux dire qu’un poème vous montrera un paysage, un sentiment et qu’un autre vous dira ce qu’est son auteur ou celle qu’il aime. Et bien sûr on pourra estimer ou préférer les poèmes qui font les deux en même temps. Lisez-les en vous abandonnant comme à une caresse. Là nous avons les trois : paysage, idée, personne. Et si vous lisez attentivement vous allez vous sentir emporté par l’image, par l’idée offertes par les mots et vous retrouverez un peu dans l’individu qui les a écrits. Parce qu’avant d’être un poète c’est d’abord un humain qui là se confronte, se conforte à une sorte d’immensité presque palpable.
Les monotypes de Marie Desmée, d’abord contentez-vous de les regarder dans le courant de votre lecture simplement comme ils se présentent. Quand, après lecture, vous aurez laissé reposer un jour ou deux, regardez-les à nouveau : peut-être constaterez-vous qu’ils ont puisé à votre souvenir des poèmes de quoi croître et grandir.
Bonne lecture.
Ritournelle pour un jardin de pierre
Auteur : Michel Lamart
Éditeur : A l’Index
Auteur : Michel Lamart
Éditeur : A l’Index