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A L'index est avant toutes choses une revue dont le premier numéro est paru en 1999. Dans un premier temps, "prolongement papier" des Rencontres du "Livre à Dire (1997/2012), elle poursuit, aujourd'hui encore son chemin, se voulant avant tout un espace d'écrits. Au fil des numéros, elle a vu son format, sa couverture, se modifier. Pour se présenter aujourd'hui et depuis sa 20iéme livraison sous un format plus réduit (A5) et une couverture "fixe" avec comme identité visuelle la vignette créée pour la revue par l'ami Yves Barbier.
Les vingt premiers numéros ont été imprimés par l'Imprimerie Spéciale du Soleil Natal dirigée par le poète-éditeur Michel Héroult. La mort subite et prématurée de ce dernier, en septembre, 2012 a laissé la revue orpheline et désemparée. Le tirage du numéro 20 n'ayant été livré que pour moitié, il était impératif de trouver un nouvel imprimeur. La question se posa néanmoins de la cessation de parution.
Sommaire du n°45
Jacques Allemand - Michel Baglin - Anne Barbusse - Gérard Berréby - Jacques Boise – Eric Bouchety – Lionel Bourg - Iouri Bouriak – Jean-Jacques Camy – Patricia Castex Menier - Billy Collins - Amandine Gouttefarde-Rousseau - Peter Härtling - Christine Hervé – JP Howard - Yusef Koumunyakaa - Soledad Lida - Pierre Mironer – Robert Nash - Jacques Nunez Teodoro – Béatrice Pailler - Gilles Pépin - Jorge Riechmann - Arnaud Rivière Kéraval - Fabien Sanchez - Philippe Simon - Line Szöllösi - Jean-Claude Tardif – Claude Vancour -Martin Zeugma
Traductions
Françoise Besnard Canter - Vladimir Claude Fišera -Roberto San Geroteo - Joël Vincent
18 €
(extrait de l'édito)
Pourquoi … ne donnons-nous pas de numéro?!
La première réponse qui me vient est d’une simplicité biblique, nous ne donnons pas la revue, parce que tout simplement elle a un coût ! Entre le papier, les frais d’impression et d’envoi, il ne cesse de s’accroitre un peu plus chaque année…nous ne donnons pas la revue, parce qu’il nous semble qu’un “acte culturel” ne devrait jamais être gratuit...nous ne donnons pas la revue, parce que nous considérons qu’un auteur qui nous adresse ses textes, devrait pour le moins s’intéresser -et soutenir un temps soit peu - la revue qui le publie.
Mais il est vrai que nombre d’entre eux, ceux-là qui réclament à corps – et parfois à cris – des numéros gratuits – envoient leurs productions à une foultitude de revues, en se disant que “dans le tas” l’une d’entre elles se laissera sûrement convaincre. Alors pourquoi s’embarrasser. Avoir une démarche constructive… de soutien... nous ne donnons pas la revue parce que le nombrilisme (poétique) est un virus à propagation rapide pour lequel nous ne disposons, à ce jour, d’aucun vaccin. Combien de ces “jérémiants” à qui on annonce la sortie du numéro dans lequel figurent leurs poèmes ou leurs proses, vous répondent par un “c’est bien”, un “j’en suis très heureux.”… Lorsqu’ils prennent la peine de vous répondre…
Ainsi donc, nous avons décidé de ne plus “dilapider” de numéro.
En conséquence, À L’INDEX ne se donne pas, il s’achète au même titre d’un paquet de cigarettes (il est moins nocif), qu’une place de cinéma (il a pour lui la durée) ou qu’un strapontin dans un parti politique (dont la nocivité peut-être aussi avérée). À L’INDEX se découvre !
Au doigt & à l'oeil par Jean-Claude Tardif
Poème inédit de Patricia Castex Menier
Un ailleurs, peut-être (prose) de Lionel Bourg
Cinq poèmes inédits de Gérard Berréby
L’Office des Laudes (poème inédit) de Michel Baglin
Les dessous de l’endroit – nouvelle - de Jacques Nuñez Teodoro
Le chant des muletiers & autres poèmes.- de Eric Bouchety " "À la recherche d'une musique perdue" (texte) de Pierre Mironer
Les mères sont très faciles à tuer (extraits) de Anne Barbusse
Cahier de Berlin (douze poèmes) de Jorge Riechmann
traduit du castillan par Roberto San Geroteo
"Victime?" - Qu'en penserait Maigret (nouvelle) de Jean-Claude Tardif
Old Jack/ Le vieux Jack (poème inédit) de Robert Nash
traduction de l'anglais (USA) par Françoise Besnard Canter
Poésie Américaine : BILLY COLLINS suivi de Poésie Afro-américaine d'aujourd'hui: YUSEF KOMUNYAKAA ET JP HOWARD traduit et présenté par Vladimir Claude Fišera
Parfois (poèmes) de Christine Hervé
La caravane suivie de Visitation (proses) de Soledad Lida
Autorail & autres poèmes de Philippe Simon
Jeu de Paumes – petite anthologie portative
Line Szöllösi - Amandine Gouttefarde-Rousseau - Gilles Pépin - Jean-Jacques Camy – Arnaud Rivière Kéraval - Claude Vancour
Sincerely yours, Leonard Cohen (nouvelle) de Fabien Sanchez
Elle n'a que des mots - extraits - de Sophie Marie Van der pas
Forêts & autres lieux (poèmes en prose) de Jacques Boise
Cinq poèmes inédits de Peter Härtling
(traduit de l'allemand par Joël Vincent)
À l’heure dite (nouvelle) de Béatrice Pailler
Choix de poèmes de Jacques Allemand
À passer (nouvelle) de Martin Zeugma
Poésie Ukrainienne : IOURI BOURIAK
traduit et présenté par Vladimir Claude Fišera
La poésie c'est peut-être vouloir garder, conserver, préserver le présent dans sa respiration, son inspir et son expir, son mouvement existentiel, son rythme quotidien. La poésie est dans les rythmes de l'oeil, de l'oreille, de la langue, de la peau, du nez. Être poète, c'est se donner corps et esprit à la présence du monde, c'est être possédé par le monde, c'est ouvrir en permanence ses antennes sensibles à l'univers, c'est être humain à part entière; c'est se perdre dans les gens pour se retrouver dans le sens; c'est s'adresser à l'autre, son alter ego, pour lui dire "je suis toi, je suis nous, même si tu ne me comprends pas encore. J'attends de toi aussi ce que je te propose. Même sans toi, je suis toi, par-delà toutes les divergences, différences". Être là. C'est aussi con que ça. Ce "ça" dont Freud nous dit qu'il est notre invraisemblable vérité, ce qui en nous reste à révéler.
Jean-Pierre Chérès
J'ai parcouru la revue 45 et je l'ai trouvé de très belle facture. J'avais envie de vous faire part
de mes impressions.
En ce qui concerne les lectures, entre autres, j'ai goûté de me perdre dans les causses
d'Éric BOUCHETY. J'ai retrouvé « les mères et leur enfant » dans le tableau d'Anne BARBUSSE,
adoré revoyager dans Berlin par le regard de Jorge RIECHMANN. La poésie Afro Américaine
était une belle découverte ( j'attends toujours, avec plaisir, dans la revue , ces textes d'ailleurs
qui sont inconnus pour moi ) et je me suis revu en péniche au fil des 7 écluses
(un très, très beau poème à mon humble avis)
J'ai été très troublé et impressionné par les extraits de « Elle n'a que des mots ».
Que dire de la puissance de Jacques BOISE (j'espère que vous avez eu des nouvelles de lui)
et du « dernier » poème de Robert NASH, toujours aussi simple et aussi authentique.
J'ai moins d'appétence aux textes en prose, mais j'ai apprécié le texte (confession ?)
de Lionel BOURG.
Quant au « Maigret, je n'en ferai pas de compliments, de peur d'être accusé de flagornerie
facile, mais quand même, je me suis trouvé bien eu », avec le héros, à attendre moi aussi le secours de Paul.
Le » montré du doigt « m'a fait rechercher, pour le relire, un poème lu il y a longtemps.
Peut-être vous le connaissez, mais si ce n'est pas le cas, je vous le livre en partage,
en pièce jointe ; Il s'agit d'un prêtre poète, quelque peu révolutionnaire, du Nicaragua : Ernesto CARDENAL.
Bref, merci de ces lectures partagées, que du bonheur de ces paysages différents et prégnants.
Continuez à vous faire découvrir !
Bien cordialement
Jj Camy
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