Voici le vingtième-deuxième titre de la Collection "Les Plaquettes"
Werner Lambersy est un poète prolifique
qui n’hésite pas à brouiller les pistes d’écriture et, forcément, celles de la
lecture. Son talent n’est plus à prouver et c’est en éternel adolescent
insoumis qu’il avance ses poèmes sur l’échiquier de ce qui s’écrit en 2020. Après avoir publié 11 livres dans la seule
année 2019, il n’est pas à la recherche d’une quelconque performance. Ses
« productions poétiques » très variées n’en souffrent nullement. Le
goût du vertigineux rend familière chez lui la fréquentation des phénomènes
astronomiques : étoiles, comètes, arcs-en-ciel et galaxies. « Dans la
veste usée du quotidien », Lambersy se reconnaît à la fois solide et
fragile. Il écrit : « Je suis né poète / Pour dire des choses
secrètes / Que personne pas même moi / N’écoute chanter ». Il sait bâtir
des ponts entre le vide et le plein « car nous sommes poème et
néant ». Werner Lambersy a su faire obstacle à ces redoutables entrées
maritimes qui auraient pu le faire couler à chaque instant de sa riche
existence. Il revient de loin, de très loin mais il est sain et sauf. Oui, par
la grâce des mots, il est sauvé car « l’homme est la plus pauvre des
merveilles ».
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