dimanche 28 avril 2019

Collection "Les Plaquettes" Paysage avec mare de Jacques Boise

Voici le douzième titre de la Collection "Les Plaquettes"
Format 21X15 - 49 pages intérieures - 
avec sept gravures de Marie Alloy  












Écrire un poème aussi léger que la possibilité d'une brise sur 
la surface d'une mare. Rien de plus. Suivre simplement le

mouvement de l'eau sous les palmes d'un canard de passage.









Jacques Boise se définit comme : « sinon secret du moins 

discret par nature » et il est vrai que ses mots savent nous
parler de cette nature, la regarder, la décrire. Vagabond, 
voyageur par destination ; amateur de livres. Il marche lieue
après lieue, y perdant des livres. Il ajoute, parfois « qu'il n'a 
pas d'âge » et qui le connait un peu serait prêt à le croire. 

Après la publication de certains de ses textes dans les revues 

« À L'Index » et « Paysages d'Écrits » il nous livre, ici, une 
première suite de poèmes en prose.


À L'INDEX -Hors-série -
I.S.S.N : 1620-3887
12 €






Dans la même collection

Thierry Delhoume "Poème à Gabriel Nwènè Okoundji"
Postface Jean-Claude Tardif
Hervé Delabarre "Chemins de nuit & leurs stations"
accompagné de quatre encres de Françoise Delahaye
Catherine Baptiste "Puzzle"
Postface Odile Caradec
accompagné de cinq dessins de Pierre Rosin
Guy Girard "À l'Ouest de l'Enclume"
accompagné de douze dessins de l'auteur
Michel Lamart "Ritournelle pour un jardin de pierre"
accompagné de six monotypes de Maria Desmée
Pierre Rosin " Un reste de beau pour le reste du jour
suivi de Je émigration"
accompagné de cinq dessins de l'auteur "
Béatrice Pailler "Goûte l'eau"
accompagné de cinq dessins de Claude Jacquesson


Werner Lambersy "Vu du train"
accompagné de six photographies de Jean-Michel Marchetti



Ceux qui l'ont lu en parlent :

j'ai déjà lu DEUX fois "Paysage avec mare".
Je sais que c'est un recueil qui ne me quittera pas tant je suis en accord avec l'intimité de sa musique plus tenue qu'une respiration.


Merci, Jacques Boise est un poète selon mon coeur (B.Pailler)

Merci pour le recueil  "Paysage avec mare" que je trouve parfait. Belle écriture  envoûtante par son ouverture au rêve  en partant de faits concrets. Je vais même te dire que moi qui n’apprécie que très modestement l’abstraction, je trouve ces gravures en parfaite adéquation au texte. 
Merci (Jean-Claude Bourlès)


Oui j'ai bien reçu le livre hier matin. Je l'ai tout de suite trouvé magnifique. Le regard tout d'abord. Soin, clarté, on entend presque le vent léger entre les haies bien taillées, puis viennent les mots, ordonnés, sensés, qui touchent le cœur et la raison. Merci pour ce très bel ouvrage dont j'avais besoin. (Gilles Pépin) 



 est-ce le fait de prendre la plaquette de Jacques Boise dans la main, de la feuilleter,
de m'y plonger, alors que j'étais en train de lire un autre livre, je ne saurais vous le dire, mais ce qui est certain c'est que le Paysage avec mare a retenu mon souffle et que je me sens toute apaisée. C'est un très beau texte, un rythme qui soutient une écriture sensible au moindre frémissement comme à ce silence pourtant habité. Il faut absolument le faire connaître! (Irène Clara)


Paysage avec mare de Jacques BOISE, collection Les Plaquettes, éd. À’L’INDEX, avril 2019

Jean-Claude TARDIF vient de faire paraître dans la collection Les Plaquettes un recueil de 38 poèmes de prose signés Jacques BOISE, textes accompagnés de sept gravures de Marie ALLOY. Les poèmes dont la longueur s’établit autour de huit lignes environ ressemblent à de petits tableaux gardant la trace du passage du marcheur-poète qui devine que cette mare garde des secrets qu’elle ne voudra surtout pas partager avec un intrus, un étranger, venu la réveiller. Car elle est sensible au moindre mouvement comme aux bruits : « La mare tremble, s’agite comme apeurée. Un petit rapace l’a frôlée laissant trace en elle. » Corps fragile, même si elle ne craint rien : « Ni le cru de la lumière, ni le froid de l’ombre puisqu’elle n’est qu’elle-même », elle a la conscience d’elle-même, quand un héron s’immobilise pour l’observer : « Coassements, la mare s’enfièvre ». Dans ce paysage où « la mare n’est qu’un reflet. Une alternative », le silence est de rigueur : « La mare est noire, silence brut. Pierre d’onyx. Drap de deuil jeté sur une aire de battage. » Ce qui l’anime sous l’œil immobile d’un saule, ce sont les insectes, mouches, grenouilles, papillons et oiseaux, habitués au silence et au langage ancestral précédant celui des hommes. Avec sa discrétion et sa volonté d’éviter le moindre mot qui pourrait froisser ce lieu où, entre les racines des arbres, s’engouffre le temps, le poète avance avec douceur. Et c’est bien cette douceur, ce souci de respecter le mystère de la mare jusque dans ses profondeurs qui se dégage du recueil de Jacques BOISE : « Ecrire un poème aussi léger que la possibilité d’une brise sur la surface d’une mare. Rien de plus.() Juste progresser lentement, comme en marge. » Approche où l’homme retrouve ses racines- c’est cela aussi, la poésie.

Irène CLARA

Bonsoir, quelques mots concernant ce recueil que j'ai beaucoup aimé...

Tout d'abord surprise par la mise en page, j'ai apprécié cette petite mare de mots s'étalant tranquillement, subtilement changeante . La moindre ride d'eau, les petits bruits de la nuit, tout y est important; au fil de la lecture on en découvre la richesse à petites touches, telle une " Gymnopédie " d'Eric Satie.
Les gravures de Marie Alloy évoquent bien la mouvante complexité de ce milieu aquatique où reflets et végétaux s'entremêlent en abstractions (presque ) aléatoires .
Ces textes poétiques de Jacques Boise sont une célébration de l'instant, une invitation à l'éveil des sens. Il serait intéressant de les relire, en quête de résonances ou de souvenirs, au bord d'une (forcément autre ) mare...

Bien à vous, Claude Jacquesson



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