Au
Doigt & à l’œil
par Jean-Claude Tardif - page 3
par Jean-Claude Tardif - page 3
Au
nom de la misaine (poème)
de
Jean Chatard
La poésie, art premier
de Henri Bauchau
Portrait
d'Henri Bauchau par
Jacques Basse
Henri
Bauchau
ou La fascination devant la violence et la révélation du féminin –
par Werner Lambersy
Jeu
de paumes - Petite anthologie portative -
Hélène
Dassavray - Alain
Pontoppidan - Christian
Plumecocq - Roberto San Geroteo
Le
trèfle miraculeux (poèmes)
de
Gwen Garnier-Duguy
La
femme fictive - nouvelles – de Fabien Sanchez
Extraits
de Mystes
(poèmes)
de
Matthieu Baumier
Un
peu d'aube pour l'aventure -
de
Thibault Forestier
À
propos de
Roland Halbert
par
Claude Serreau
Voix
d'Ailleurs –
Giacomo
Cerrai
(traduction
de l'italien Raymond Farina)
L'Homme
– nouvelle – de Jean-Claude Tardif
Makronissos
(extrait)
- de
Patricia Catex Menier
Clin
d'Encre à :
Jean-Pierre
Chérès
Portrait
de Jean Cocteau par
Jacques Basse
Monsieur
Jean (poème)
de Robert Lehoïse
Asile
(Politique... fiction) - nouvelle – de Jean-Marc Couvé
Voix
d'Ailleurs –
Françoise Canter
(traduction
de l'anglais (usa) Roberto San Geroteo)
Montrés
du doigt
par Jean-Marc Couvé - Michel Cossec – Gérard Paris
Quelques numéros disponibles 15€
revue.alindex@free.fr
revue.alindex@free.fr
Voici la 25ème
livraison de notre revue, les échos qui nous parviennent de la part
des auteurs et de nos lecteurs nous réchauffent, nous font du bien
dans les moments de doutes ou/et de fatigue. Le nouveau format dit
« à la française » ainsi que la sobriété que nous
avons voulus, semblent emporter l'adhésion du plus grand nombre.
Nous en sommes heureux !
Bien sûr la
fragilité de l'aventure demeure ! Les difficultés économiques
qui réduisent de façon drastique les budgets de chacun , et en
premier lieu, celui que l'on consacre à la lecture, en particulier à
celle de la poésie, la distraction de certains qui oublient et la
frilosité avec laquelle beaucoup de poètes lisent leurs confrères,
la fatuité des uns et le nombrilisme des autres font que l'ouvrage
est à remettre constamment sur le métier. C'est pourquoi,
compte-tenu du nombre de manuscrits et de sollicitations à publier
que nous recevons, je me permets, au nom de l'équipe, j'incite
vivement les auteurs susceptibles de nous en envoyer, à prendre
connaissance, au préalable, de l'esprit de la revue, de la
feuilleter voire de la lire ! Et ensuite, de se demander :
« Non pas ce que la poésie peut faire pour eux mais ce qu'ils
sont prêt à faire pour la poésie » et plus prosaïquement
pour la revue qu'ils sollicitent. Cette démarche d'amont nous
ferait, à tous, - revuiste et auteur(e)s - gagner un temps précieux
ou du moins nous éviterait d'en perdre. Ceci étant dit – et redit
– nous ne pouvons que remercier nos lecteurs pour leur fidélité
et leur soutien.
C'est grâce à
eux, à vous, que nous pouvons, pour partie, vous proposer cette
nouvelle livraison qui, me semble-t-il, ne dément en rien la qualité
des précédentes, et nous projeter d'ores et déjà vers le prochain
numéro, qui renouera avec les numéros de « Empreinte »
que vous aviez plébiscités en leur temps. Numéros spéciaux,
puisque consacrés à un auteur, que nous avions dû mettre sous le
boisseau, suite à la disparition de notre ami et imprimeur, Michel
Héroult, et à l'incertitude qui s'en était suivie quant au devenir
de notre espace d'écrits.
En attendant le
26ème opus, l'équipe se joint à moi pour vous souhaiter la
meilleure des lectures
Jean-Claude
Tardif
(chaque fois que cela est possible)
Auteur :
Auteur :
Giacomo Cerrai est né à S.Giuliano Terme (Pise). Il a fait ses études à Pise, où il travaille et vit. Après la publication de son premier recueil, intitulé « Imperfetta elisse », il a collaboré à la revue de photographie et d’écriture « Private » (n°18/2000) et à l’ouvrage collectif, consacré à Cesare Pavese « AA.VV. – Cesare perduto nella pioggia », dirigé par Massimo Canetta (Di Salvo Editore, Naples). Il a été rédacteur en chef de la section « Poésie » du site de littérature « I Fogli nel Cassetto », jusqu'à sa fermeture, à la fin de l’année 2002. Ses textes figurent sur de nombreux sites, blogs et revues de poésie en ligne tels que « Dadamag » (n°6, 1999), « La costruzione del verso » de Gianfraco Fabbri, « The Warning» (n°4, janvier 2007), « La poesia e lo spirito », « Viadellebelledonne », « sottopelle », « Cartesensibili ».
Est également disponible sur « Lulu.com » une version imprimée de « La ragione di un metodo », un recueil de textes écrits au cours des années 80-90. On peut trouver, par ailleurs, sur le blog de Francesco Marotta « La dimora del tempo sospeso », quatorze poèmes du même auteur, écrits à des périodes différentes.
Giacomo Cerrai figure aussi dans l’anthologie de Luca Ariano et Enrico Cerquiglini « Vicino alle nubi sulla montagna crollata » ( Campanotto Editore). Il a récemment publié en ebook « Sinossi dei licheni » aux « Editions Clepsydra » et, en juillet 2009, aux « Editions l’Arca Felice » de Salerne, « Camera di condizionamento operante ». Ces deux ouvrages sont téléchargeables gratuitement. Viennent également de paraître –sur GAMMM- un texte expérimental, « A tribute to John Cage » et, en cotraduction, avec Rita R. Florit et Alfredo Riponi, l’anthologie de poèmes de Ghérasim Luca « La fine del mondo – Poesie 1942-1991 » (Joker Edizioni, 2012).
Il gère l’espace web « Imperfetta Ellisse » (ellisse.altervista.org).
Traducteur
Raymond Farina est l’auteur d’une dizaine de recueils parmi lesquels figurent Fragments d’Ithaque (Rougerie),
Pays (Folle Avoine), Virgilianes (Rougerie), Anecdotes (Rougerie), Anachronique (Rougerie), Ces liens si fragiles
(Rougerie), Exercices (L’Arbre à Paroles), Fantaisies (L’Arbre à Paroles), Une colombe une autre (Edition des Vanneaux), Eclats de vivre (Dumerchez), Italiques, anthologie bilingue, version d’Emilio Coco(I Quaderni delle Valle.
On en parle
Bonjour
,
J’ai
reçu hier le numéro 25 de la revue et j’y ai lu les poèmes de
Patricia Castex-Menier ( « Makronissos »)
alors que , par un hasard inouï , j’avais lu quelques heures
auparavant l’article du journal « Libération » du jour
et intitulé « Une île grecque sous ode tension » qui
présentait un film d’un cinéaste suisse actuellement à l’affiche
et traitant exactement du même sujet ! ( voir copie
ci-jointe ) .
Peut-être le saviez-vous
déjà ?
Conjugué
avec votre annonce d’un futur blog « se voulant un lien
constant entre la revue et ses lecteurs » , ainsi qu’avec
votre suggestion aux poètes de chercher en quoi ils peuvent aider
les revues qu’ils sollicitent , ceci m’a incité à vous
communiquer mes réactions à la lecture de cet exemplaire de la
revue .
J’ai
beaucoup aimé y découvrir le poète Charles Reznikoff ( grâce à
Michel Cossec ) et y lire les textes de Fabien Sanchez et de Roberto
San Geroteo .
Vous m’aviez fait découvrir San Geroteo dans le numéro
spécial de le revue qui lui était consacré (« La machine à
se souvenir ») , après quoi j’avais lu « Nocturnes »
( Ed. Encres Vives ) et « Le chien d’à côté se tait »
( Ed. Alidades ) . Quant à Charles Reznikoff , j’ai bien
l’intention d’obtenir le recueil recensé par Michel Cossec .
J’ai
également aimé les textes de Giacomo Cerrai ( dans la traduction de
Raymond Farina ) , mais je suis frustré de ne trouver à leur suite
aucune présentation de ce poète et de sa bibliographie . Cela
manque également pour les textes de Françoise Canter ( dans la
traduction de Roberto San Geroteo ) .
Dans
beaucoup de revues , je zappe la partie critique sachant qu’elle ne
me servira à rien parce que les articles n’y sont que de
courtes recensions ne permettant pas d’avoir une vague idée du
contenu du livre , de sa thématique et de son style , ou parce que
ce sont des exercice de virtuosité littéraire mettant en valeur
les critiques en oubliant le livre et le lecteur . Mais alors :
Pour quoi et pour qui écrivent-ils des recensions ?
Tel
n’est pas le cas avec vos « Montrés du doigt » :
Tous les articles m’ont permis d’avoir une idée du contenu des
livres recensés , et c’est là l’essentiel !
Ceci
étant dit , chacune des recensions de ce numéro 25 possède ses
caractères propres :
Jean-Marc Couvé insère des citations
dont la longueur est suffisante pour donner une image du style de
l’auteur , mais il abuse de jeux de mots qui , selon moi , amusent
plus qu’ils n’illustrent . Seraient-ce là des renvois de
Lacanisme mal digéré ? Michel
Cossec compense l’excessive brièveté de ses citations( 1 ) par
l’abondance de commentaires détaillés et instructifs , dont la
longueur aboutit à des amorces d’essais plus que de simples
critiques . C’est souvent très intéressant , mais au détriment
de tant d’autres auteurs qui mériteraient qu’on parle d’eux
et de tant d’autres lecteurs qui attendent de trouver une parole à
leur goût .
Gérard Paris équilibre bien la part de citations et la part de
commentaires mais ses critiques sont un peu trop condensées , à
l’inverse de Michel Cossec . Compte-tenu du format actuel de la
revue , deux pages me semblent nécessaires ( et quatre pages
semblent excessives ) .
J’espère
que pourront vous être utiles ces remarques de quelqu’un qui est
d’abord un gros lecteur de poésie contemporaine .
Cordiales
Salutations .
F.Sannier
( 1 ) :
Il n’y a pas plus d’art poétique dans un mot ou une expression
que d’architecture dans un bloc de pierres ou d’art pictural
dans une tache de couleur .
Il est toujours agréable de voir arriver les sommaires et, ici, le physique de la revue A l’Index dirigée par Jean-Claude Tardif, beau papier, jeu sur les rouges, les noirs et les beiges. Et cette spirale de couverture, tant aborigène que Nombre d’or du Grand Jeu. Ses pages sont toujours aussi riches, en ce numéro illustré par Jacques Basse (grand militant s’il en est de la poésie). Et douze pages de notes de lectures signées Jean-Marc Couvé, Michel Cossec et Gérard Paris. Le sommaire est fort intéressant. On peut y lire un très beau texte de Henri Bauchau (suivi d’un essai sur Bauchau signé Werner Lambersy), La poésie, art premier : « l’art dont tous les autres sont sortis ». En écho de cette conception de la poésie, celle du chant des origines, plusieurs poètes dont Gwen Garnier-Duguy (poèmes alchimiques dédiés à l’alchimiste Elie-Charles Flamand), Roberto San Geroteo, Thibault Forestier ou deux « mystes » de Matthieu Baumier. Bien d’autres choses essentielles dans ces pages, par exemple les poèmes de Giacomo Cerrai traduits par Raymond Farina ou ceux de Patricia Catex Menier, chantant depuis Homère jusqu’aux crimes du siècle passé. Ici, « On entend que tout se tait ». Un numéro passionnant, au ton très ancré dans la quête intérieure, effleurant souvent le poème comme chant sacré venant de fort loin.
Recours au poème n°88
À L’INDEX n° 25 :
Au doigt et à l’œil, je suis toujours d’accord avec l’édito de Jean-Claude Tardif qui met en place progressivement un blog : À l’index Aujourd’hui, et qui parle de « la distraction de certains qui oublient et la frilosité avec laquelle beaucoup de poètes lisent leurs confrères, la fatuité des uns et le nombrilisme des autres … ». La revue propose une vingtaine d’auteurs, trois nouvelles (Jean-Claude Tardif, Jean-Marc Couvé et Fabien Sanchez). Côté poètes : Jean Chatard : Avec la pluie pour éventaire / (…] / j’emploie la rime à te sacrer pluvier… et aussi ! La poésie n’est pas bavardage / tu le sais bien coursier velu – marchand / d’osier – la poésie est un visage une image / que l’on offre aux passants… Un échange Werner Lambersy/Henri Bauchau ; Patricia Castex Menier dans « Makronissos » : Tant de bottes, tant de crosses // piétinèrent le dessin d’un pied, la trace d’une sandale // Le vent tire sur la corde / Le soleil ajuste la mitraille... Egalement Jean-Pierre Chérès, Giacomo Cerrai…
15 €. 11, rue du Stade – 76133 Épouville.
À
l'index N°25
Dans
son éditorial, Jean-Claude Tardif déplore la faible motivation des
amateurs de poésie, qu'ils soient auteurs ou lecteurs. Leur
discutable attitude met en péril ce formidable moyen de transmission
et de communication qu'est la revue de poésie. Comme dans les
précédents numéros, À
l'index
continue de proposer en alternance des poèmes et des études, des
nouvelles et des chroniques. Elle s'ouvre aussi aux «Voix
d'ailleurs» avec ici des poèmes de l'Italien Giacomo Cerrai et de
l'Américaine Françoise Canter, poèmes proposés en versions
bilingues. D'Henri Bauchau, on peut lire aussi un texte d'une rare
densité et d'une terrible force évocatrice sur «La poésie, art
premier». Son ami Werner Lambersy fait découvrir sous un jour
bienveillant la forte personnalité de ce discret poète récemment
disparu. Patricia Castex-Menier donne à lire une longue suite
hellène intitulée Makronissos,
nom d'une île grecque tristement célèbre à l'époque des
colonels. «Jeux de paumes» rassemble les écrits de quatre poètes
peu connus au sein d'une «petite anthologie portative». Tardif
tient fermement la barre de cette revue qui, sans esbroufe, se fait
une place enviable au sein des publications actuelles. Pour compléter
la revue-papier, Tardif fait savoir qu'il ouvre progressivement un
blog qu'il qualifie de «supplément d'espace»puisqu'il va fournir
des informations complémentaires.
(A
l'index N°25. 2013. 114 pages, 15 euros – 11 rue du Stade –
76133 Épouville)
Georges Cathalo -février 2014
A L'Index n°25 dans lequel on retrouve, outre le maître du lieu, présent lui-même dans notre n°22, Claude Serreau, Jean Chatard, Mattieu Baumier, Gérard Paris et, de Jacques Basse, un portrait de Cocteau... A la façon de Cocteau... Claude Cailleau
Les Cahiers de la Rue Ventura - n°23
Pour commencer, une mise au point assez vive de Jean-Claude Tardif : [ " "] Comment ne pas être d'accord avec cette remarque lorsqu'on constate l'ambition féroce qui anime certains poètes, leur morgue, bien loin de cette "éthique poétique" qui devrait/ doit englober humilité et générosité
Ceci dit, ce qui frappe, c'est la diversité des approches de la littérature (et, en particulier bien sûr, de la poésie) et le rythme de la revue donné par la présentation des rubriques : portrait, réflexions, poèmes, nouvelles recensions s'interpellent, les uns se glissant entre les autres. Des poèmes de Jean Chatard, Gwen Garnier-Duguy, Robert Lehoïse, Matthieu Baumier, Hélène Dassavray, Christian Plumecocq, Alain Pontoppidan, Roberto San Geroteo, Patricia Castex Menier, Jean-Pierre Chérès, des nouvelles de Fabien Sanchez, Jean-Claude Tardif et Jean-Marc Couvé, mais aussi des fenêtres ouvertes sur l'étranger - sur l'Italie avec Giaccomo Cerrai et sur les Etats-Unis avec Françoise Canter. Des illustrations de Jacques Basse. Sans oublier le témoignage de Werner Lambersy : "Henri Bauchau ou la fascination de la violence et la révélation du féminin". Enfin des notes de lecture rassemblées sous l'appelation "Montrés du doigt". En bref, une très belle revue
Alain Lacouchie
in Friches n°115
Monsieur Tardif,
RépondreSupprimerj'ai reçu le numéro de la revue "À l'index" qui contient mes poèmes traduits
par Raymond Farina, toujours affectueux et sensible. J'ai très apprécié ce
cadeau, autant que la qualité de vôtre publication. Je vous remercie donc
de vôtre hospitalité et de vôtre aimable attention, que j'espère soit encore
dirigée sur la poésie italienne à l'avenir.
Bien amicalement
G.Cerrai
Je vous remercie cher Monsieur pour vos aimable propos. La revue essaie de rester ouverte à la poésie d'où qu'elle viennent les mots, les langues sont faits pour l'échange. Deux poétesses italiennes Paolo Bonetti et Rosarita Berardi ont figuré dans de précédents numéros. Pour ma part j'ai eu le plaisir de voir traduits et publiés en Italie (editions Kolibris) deux de mes recueils de poèmes... Nous y avons même quelques abonnés. Comme vous le voyez les liens existent, j'y suis, pour ma part, très attaché. N'hésitez pas à parler de la revue autour de vous si vous le jugez utile. Cordialement à vous - Jean-Claude
SupprimerBon boulot Jean Claude...fier d'être dans ta revue ....
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