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A L'index est avant toutes choses une revue dont le premier numéro est paru en 1999. Dans un premier temps, "prolongement papier" des Rencontres du "Livre à Dire (1997/2012), elle poursuit, aujourd'hui encore son chemin, se voulant avant tout un espace d'écrits. Au fil des numéros, elle a vu son format, sa couverture, se modifier. Pour se présenter aujourd'hui et depuis sa 20iéme livraison sous un format plus réduit (A5) et une couverture "fixe" avec comme identité visuelle la vignette créée pour la revue par l'ami Yves Barbier.
A L'index est avant toutes choses une revue dont le premier numéro est paru en 1999. Dans un premier temps, "prolongement papier" des Rencontres du "Livre à Dire (1997/2012), elle poursuit, aujourd'hui encore son chemin, se voulant avant tout un espace d'écrits. Au fil des numéros, elle a vu son format, sa couverture, se modifier. Pour se présenter aujourd'hui et depuis sa 20iéme livraison sous un format plus réduit (A5) et une couverture "fixe" avec comme identité visuelle la vignette créée pour la revue par l'ami Yves Barbier.
Les vingt premiers numéros ont été imprimés par l'Imprimerie Spéciale du Soleil Natal dirigée par le poète-éditeur Michel Héroult. La mort subite et prématurée de ce dernier, en septembre, 2012 a laissé la revue orpheline et désemparée. Le tirage du numéro 20 n'ayant été livré que pour moitié, il était impératif de trouver un nouvel imprimeur. La question se posa néanmoins de la cessation de parution.
Primitivement tournée presque exclusivement vers la poésie contemporaine, la revue s'est, au fil des livraisons, ouverte à la prose (nouvelles, textes courts, textes analytiques) Aujourd'hui un équilibre entre ces divers types d'écriture est recherché lors de l'élaboration de chaque numéro. Par ailleurs A L'Index travaille avec des dessinateurs et l'illustrateurs, traducteurs.
Si la revue se présente sous une forme le plus souvent anthologique, avec des rubriques récurrentes, elle consacre aussi à intervalles réguliers des numéros à un auteur qu'elle choisit. Ces numéros sont dits : "Empreintes". Depuis 2015 la revue publie également (hors abonnement) et au rythme d'un titre par an, des ouvrages de poésie en bilingue. La collection s'intitule : "Le Tire-langue". Y ont été publiés à ce jour le poète kosovar Ali Podrimja, le poète turc Özdemir Ince et la poétesse italienne Chiara de Luca, le poète espagnol Miguel Casado et la poétesse franco/américaine Françoise Canter.
A côté de cette collection, d'autres existent : "Pour mémoire" où nous avons republié en partenariat avec les éditions Levée d'encre en 2015 "La légende du demi-siècle" d'André Laude et en 2016 "Le rêve effacé" récit et "La Grande Ragale" de l'écrivain voyageur Jean-Claude Bourlès
ainsi que les collections
ainsi que les collections
"Les Cahiers" où, sous la direction de Jean-Marc Couvé, est paru un "Pour Soupault" en 2014.
"Les Nocturnes" où des poètes contemporains mêlent leurs voix (ouvrages écrits à quatre mains)
"Les Plaquettes"qui comme son nom l'indique se présentera de petits ensembles de poèmes ou de proses à un prix modique : 7€ port compris. Avec l'espoir de donner envie de lire des auteurs contemporains.
Tous ces titres sont vendus hors abonnement.
La revue A L'Index et les collections satellites, ne bénéficient d'aucune aide et se diffusent par abonnement ou achat au numéro, Notre seule publicité : le bouche à oreille des lecteurs et la fidélité de ceux qui nous connaissent et nous lisent.
Les textes lui étant soumis le sont uniquement par voie informatique (revue.alindex@free.fr)
Ce numéro 35 est paru en Février 2018.
(tirage 100 exemplaires)
Ont
participé à cette XXXV livraison
Alain
Breton -
Christophe
Dauphin
- Hervé
Delabarre
-
Laurent Epstein -
Paul
Farellier
–
Bernard
Fournier -
Monique
Labidoire
–
Roland Nadaus - Svante Svahnstraum - Jean-Claude Tardif - Matthias
Vincenot
TABLE DES
MATIERES
Le
Temps du poème –
inédits – d'André Prodhomme
Les
Mots comme ils sont
–
entretien avec André Prodhomme – par Jean-Claude Tardif
Autour
du poète
Un
Polmuk par
Alain Breton
La
Pommeraie
(poème)
de Christophe Dauphin
De
la Maison Bleue au Lieu-Dit de la Pommeraie par
Hervé Delabarre
Mon
cher André par
Laurent Epstein
Lettre
ouverte à André Prodhomme
par
Paul Farellier
André
Prodhomme par
Bernard Fournier
André
Prodhomme : De l’intime au Collectif fraternel par
Monique
Labidoire
Une
Promenade
par
Roland Nadaus
Quatre
textes de
Svante Svahnstraum
Les
poètes en province
de Jean-Claude Tardif
André
Prodhomme (poème)
de
Matthias Vincenot
Revue « A l’index » n°35 (2018)
La démarche qu’a adoptée Jean-Claude Tardif depuis des années pour sa revue est désormais bien identifiée. Dans un paradoxe, fréquent chez les poètes, elle se compose de deux parallèles qui se rejoignent ! La revue propose d’une part des numéros anthologiques ou thématiques et, d’autre part, dans la collection Empreintes, des livraisons consacrées à un seul auteur.
Cette dernière et belle série, après des numéros consacrés entre autres à Werner Lambersy, Jean-Max Tixier ou Patricia Castex-Menier, rend ici un hommage mérité à un poète à l’œuvre discrète : André Prodhomme. L’intitulé « Montsouris en Coglès » fait référence au lieu de vie de ce poète, lieu qui lui sert d’inspiration et de respiration. On lira en premier une longue interview de 23 pages qui permet de mieux cerner ce poète en révélant surtout sa démarche humaniste mais aussi une fragilité originelle doublée paradoxalement d’une grande force mentale. Tenant d’une « poésie pour vivre » qui aura su traverser les modes, il se revendique comme « un homme ordinaire » même si sa « vie n’aurait aucun sens sans la poésie. » Autour de ce poète, Tardif a rassemblé une dizaine de ses proches pour un bel hommage dans lequel on trouvera des moments de partage, des souvenirs rennais et de la complicité épistolaire. De l’intime au collectif, on y devine une ligne ferme et solide, une sorte de via ferrata où tolérance et fraternité permettent d’avancer comme en témoigne la lecture de 33 pages de poèmes parfaitement sélectionnés.
(À l’index N°35 (2018), 106 pages, 17 euros – 11 rue du Stade – 76133 Epouville ou revue.alindex@free.fr )
Montsouris en Coglès ou "Le temps du Poème"
André Prodhomme (A L'INDEX n°35 - 104 pages - 17 €)
Entouré de quelques-uns des meilleurs poètes actuels, André Prodhomme offre, avec cet ouvrage, un ensemble de poèmes d'une grande sensibilité et d'une limpidité dont il est le dépositaire privilégié.
Pour lui, poésie et vie quotidienne (la vie réelle) se conjuguent avec les mêmes accents, les mêmes frissons, les mêmes arguments. Ils ont cette richesse de ton qui donne à la portée souveraine de l'esprit, toute sa vigeur, tout son pouvoir.
André Prodhomme fut toujours poétiquement proche de l'humain, se mêlant à chaque destin, à chaque élan jusqu'à parvenir à cette symbiose du coeur qui est à la base de tout échange.
Compagnon de chaque aventure, il accompagne fraternellement la poésie de tous les jours.
L'entretien qu'il accorda à Jean-Claude Tardif est, en lui-même, instructif pour qui veut bien mériter cette poésie, cette entretien dont le titre est : "les mots comme ils se disent".
Des signatures comme celles d'Alain Breton, Christophe Dauphin, Hervé Delabarre, Paul Farellier, Bernard Fournier, Monique Labidoire, Roland Nadaus et Matthias Vincenot accompagnent André Prodhomme dans cette belle experience. N'oublions pas Laurent Epstein et Svante Svahnstrom au riche sommaire.
Jean Chatard
André Prodhomme a l'amitié généreuse et pour principe la poésie pour vivre. Il faut lire Montsouris en Coglès ou Le temps du poème, dans la collection Empreintes (revue A l'index), pour mieux connaître la vérité de ce poète. L'ouvrage débute par des inédits, dont certains dédiés à des amis, dont j'ai l'honneur et le plaisir de faire partie, puis c'est un entretien avec Jean-Claude Tardif, ordonnateur du projet, et enfin la parole est à ses proches, poètes, qui lui dédient quelques textes. L'ensemble est à conseiller à ceux qui se demandent bien ce qu'est la poésie, à quoi ressemble un poète. Ce poète-là est défini notamment par son « exigeante et persévérante fraternité » (Bernard Fournier), et ce n'est pas rien. La définition s'élargit dans ces mots de Paul Farellier, qui lui siéent particulièrement : « Le poète est un homme couvert de noms, de livres, de poètes ».
Matthias Vincenot, Le mot et la note, « L'art et la vie » in FrancoFans d'août/septembre 2018
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