lundi 16 janvier 2012

La revue A L'INDEX



naît en 1999 en liaison avec les "Rencontres du Livre à Dire. Elle se veut un Espace d'écrits qui prolongerait celui de la parole confiée par les écrivains  (poètes, romanciers, nouvellistes) invités.  Un agora où se croisent les mots et ceux qui les portent, les faisant vivre par leurs écrits, leurs usages et la lecture qu'ils en font vers tous ceux qui en sont friands. De 1997 à fin 2011 Les rencontres furent accueillies dans les locaux de la Bibliothèque Condorcet de Montivilliers. 
La revue quant à elle fut imprimée par le poète et ami Michel Héroult
Depuis la fin de 2011, et l'arrêt des rencontres qui ne suscitaient un engagement à hauteur de possibilités offertes de la part de ceux qui auraient dû être les premiers intéressés la revue c'est trouvé un nouvel imprimeur - Michel nous ayant quitté le 12 septembre 2011 et tente de poursuivre son petit chemin.... Vous pouvez l'y aider en parlant d'elle, en la soutenant*, en nous faisant part de vos envies.

Si la revue a changé de format pour en adopter un nouveau dit "à la française" et c'est davantage ouverte à la nouvelle et au texte court dans un souci d'équilibre. Elle conserve l'esprit des rencontres du "Livre à dire" (1997/2012) qui privilégiait l'ouverture, le "donner à entendre". A L'Index dans sa volonté de publier, auprès d'auteurs, des poètes amis et reconnus, des nouvelles plumes ainsi que des écrivains venant d'ailleurs avec, chaque fois que cela est possible, une version bilingue veut poursuivre cette action. L'amplifier si cela s'avère possible. 

Aujourd'hui A L'INDEX c'est 23 numéros, plus de 261 contributions. Ce sont aussi - et nous en sommes heureux et fiers - des fidélités de lectrices et lecteurs, des complicités d'auteurs, de traducteurs** et d'artistes bien sûr de lecteurs - 
Sans eux ! Sans vous ! nous existerions pas. Et c'est uniquement grâce à vous, votre soutien, l'écho que vous donnez (ou donnerez) à notre démarche -qui est si vous êtes abonnés à A L'Index- aussi la vôtre. Alors faites-vous truchement, passeur ; nous avons besoin de vous pour faire avec la poésie, la nouvelle, perdurent. Que les mots se fassent liens, ciment, entre les hommes.

Vous trouverez sur ce blog les sommaires de l'ensemble des numéros déjà parus, les échos qu'ils ont suscités (en cours de mise à jour) ainsi qu'à terme (si cela se révèle possible) des notes de lectures qui n'auraient pas pu figurer dans le numéro papier faute de place 

* abonnement pour deux numéros -25 euro (port compris)
pour plus d'information nous contacter : revue.alindex@free.fr
** Avoir sur ce blog "Article" Contributions des auteurs qui reprend par ordre alphabétique l'ensemble des participants

vous retrouverez ci-dessous la présentation qu'en a faite Georges Cathalo

A l’index 
C’est en 1999 que Jean-Claude Tardif s’est lancé dans une périlleuse aventure : faire paraître régulièrement une revue de poésie. Entreprise à haut risque qui correspondait néanmoins à un besoin de créer, poursuivant ainsi une première expérience collective qu’il avait vécue avec " Le Nouveau Marronnier" qui proposa 8 numéros de 1988 à 1990. Afin de réussir dans son entreprise, Tardif a su s’entourer de collaborateurs expérimentés comme Jean Chatard et Michel Héroult.
Au départ, A l’index fut la « prolongation papier » des rencontres-lectures du « Livre-à-dire », dynamique association normande qui présente depuis 1997 des auteurs contemporains en partenariat avec la Bibliothèque Condorcet de Montivilliers.
Chaque livraison apporte son lot de confirmations (Autin-Grenier, Pirotte, Depestre, Stefan,…) et découvertes (Bastard, Bourlès, Viguié, Quélen,…). On y retrouve aussi des « baroudeurs-militants de la cause poétique » comme Mazo, Nadaus, Bongiraud ou Bocholier. Des numéros spéciaux composés autour d’un seul auteur, apportent un éclairage particulier sur des poètes qui devraient être plus lus et plus connus : Ngo Tu Lap (N°4), Parviz Kharzaï (N°6), Yves Barbier (N°10) ou Werner Lambersy (N°15).

Solide et rigoureuse

Ici, pas de sommaire pléthorique, mais un savant dosage entre les différentes rubriques afin de contribuer à un réel confort de lecture. Chaque auteur présenté dispose d’un nombre de pages suffisant pour que le lecteur puisse se faire une juste idée de sa poésie. A l’index présente aussi des suites de textes d’auteurs étrangers avec des traductions de qualité.
Revue solide et rigoureuse dans ses choix, A l’index ne fait aucune concession aux modes actuelles. Le dernier numéro paru, le 18, est entièrement consacré à Jean-Max Tixier, poète disparu depuis (voirl’article de Michel Baglin). Il s’agit d’un bouquet d’hommages où se côtoient une bonne vingtaine de poètes parmi lesquels Dhainaut, Bancquart, Orizet ou Lovichi.
Georges Cathalo – septembre 2010



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