dimanche 27 novembre 2022

"LE TIRE-LANGUE" présente "1984" de Robert Nash


"LE TIRE-LANGUE"
La collection "Le Tire-Langue" a pour vocation de proposer à la lecture, des ouvrages de poésie contemporaine en version bilingue. Les titres précédemment parus, sont "Le pays perdu de ma naissance" du poète kosovar de langue albanaise Ali Podrimja,  "Août 36 Dernier mois dans le ventre de ma mère" du poète turc  Özdemir Ince, "La Ronde des Rêves" de la poétesse italienne Chiara de Luca,
"Voix Liminales" de la poétesse Franco-américaine Françoise Canter et "Pour un éloge de l'Impossible" du poète castillan Miguel Casado



Robert Nash naît en 1930 à Eastbourne. Petite station balnéaire du Sussex, non loin du cap Béveziers. Peut-être y a-t-il croisé, enfant, le roi Georges V et la reine Mary ou Claude Debussy qui disait de cette station en vogue des bords de Manche, que c'était un lieu « où la mer s'exhibe avec une correction purement britannique ». À la fin des années 30 ses parents émigrent vers les États-Unis. Il se marie en 51 avec Catriona Macfarlane. Ils auront un fils mort au Vietnam en 1974. Catriona mourra deux ans plus tard. C'est peu de temps après que Robert Nash s'installera dans sa petite maison du Maine. Il disparaît en 95, alors qu'il était parti en randonnée. Malgré les recherches son corps ne sera jamais retrouvé.

Du même auteur, dans cette même collection : "Maine", "Poèmes à un ami français" et  "Poèmes épars dans une chemise en carton vert" 
édition bilingue, traduit de l'anglais par Françoise Besnard-Canter


 Cher Monsieur TARDIF,
Un grand merci pour vos deux envois de Robert NASH qui sont arrivés à bon port.
Mon ami était ravi de toucher enfin l'œuvre de Robert NASH, sur un vrai papier, et touché d'un mot que vous lui avez mis.
Quant à moi, dès le premier poème, j'ai retrouvé l'émotion  que la lecture des  autres livres m'a suscité.
Je comprends , bien sûr , votre déception à ne pouvoir tout nous livrer, mais grâce à vous Robert NASH nous est parvenu , et cela est un trésor inestimable.
Dans ces trois opus , nous avons l'essentiel de l'univers de Robert NASH ; Catriona et Lee nous habitent. Nous sentons le fardeau et la douleur sur les épaules fatiguées de Robert, nous imaginons son ami silencieux qui le soulage de celui-ci en recevant et partageant ses textes,.Nous  avons vu  les saisons, les promenades , la nature , la pêche et la maison isolée.sans oublier Ours Gris et Emerson.
Nous avons peut être le volume  qu'une goutte d'eau , mais nous avons l'essentiel  qui apaise notre soif  et qui nous parle, grâce à vous; et de cela vous pouvez en être très fier !
Merci encore
Cordialement

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Je viens (enfin!) de prendre le temps de lire 1984 de Nash, et j'ai adoré, comme je le pensais, j'adore la littérature américaine, je me sens transportée en la lisant dans des textes de Thoreau ou des films de Kelly Reichardt, en tout cas j'ai beaucoup aimé, de même que la poésie américaine du dernier numéro de la revue (et le désabusement des textes de Martin Zeugma, à la Houellebecq avec en prime une écriture du flux que j'apprécie) et plein d'autres textes aussi (Fabien Sanchez et Leonard Cohen, encore une certaine Amérique...) 
Je vais vous envoyer un réabonnement pour la revue (à moins qu'il y ait possibilité de faire un virement avec un code IBAN?)
Je tiens à vous remercier pour votre travail. Ces textes de Nash c'est un peu magique de les avoir redécouverts, traduits, j'aime beaucoup aussi le contexte de cette édition.

En vous souhaitant de belles fêtes de fin d'année..

Bien à vous.

Anne Barbusse

Cher Jean-Claude
Oui, cela m'a parlé et à la seconde même. Je l'achève à l'instant.
A vrai dire, ce "type" de poésie, très loin de ce qu'après Perros (et d'autres) j'appelle la "poésie poèt-poèt", est le seul aujourd'hui que je supporte.

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